Les Jeux Olympiques & Paralympiques, apogée de la réussite en sport. Ces évènements mondiaux sont retransmis sur nos écrans mais aussi et surtout sur nos réseaux sociaux, dans les journaux, etc. Et ce, grâce aux nombreux photographes présents! Alors, si on essayait de comprendre la photo de sport en quelques points essentiels?
1 - La vitesse d'obturation
C’est souvent le premier élément auquel on pense en photo de sport: Et oui, les choses vont vites, et on essaye de fixer notre sujet. La vitesse d’obturation détermine la durée pendant laquelle le capteur de l’appareil photo est exposé à la lumière. Généralement, on cherche donc une vitesse rapide (au delà de 1/500e) pour fixer l’action.

Chuck Aoki, Canada Cup 2024 (1/400e – f/3.2 – 4000 ISO)

Travis Murao, Championnat du Monde 2023 (1/640 – f/3.2 – 2000 ISO)
Cependant, comme les règles de l’art sont faites pour être détournées et brisées, il est parfois interessant de chercher d’autres visuels avec une vitesse basse et des effets de filés. Un expert dans la matière, c’est Antonin Vincent qui travaille en F1 et sports automobiles. Et c’est aussi bien sûr faisable dans d’autres sports, en laissant place à sa créativité!

Quad Guards Toulouse (1/80e – f/4 – 1250 ISO)

Chuck Aoki (1/800e – f/2.8 – 1600 ISO)

Spacers Toulouse (1/15e – f/6.4 – 160 ISO)
2 - L'ouverture et la Profondeur de Champ
Tous les paramètres en photographie fonctionnement en corrélation l’un avec les autres. On parle notamment de triangle d’exposition entre les 3 paramètres clés pour gérer son exposition et sa technique. L’ouverture, c’est strictement celle de l’obturateur dans l’objectif. C’est donc la quantité de lumière entrant dans l’appareil photo, qui affecte aussi la profondeur de champ. Une grande ouverture (petit nombre f – car noté sur le format f/2.8) permet de faire ressortir le sujet en floutant l’arrière-plan.
Appliquée au sport, elle permet de détacher son sujet de l’arrière-plan et aussi de faire rentrer plus de lumière dans l’appareil photo pour parfois compenser une vitesse rapide.

Joe Delagrave, Championnat du Monde 2023 (1/800e – f/2.8 – 1600 ISO)

Chuck Melton, Quad Nations 2024 (1/250 – f/3.2 – 4000 ISO)
3 - Les ISO
Le réglage des ISO permet de s’adapter aux conditions lumineuses, en contrôlant la sensibilité du capteur. Par exemple, pour quelqu’un comme moi qui travaille principalement en gymnase avec le rugby fauteuil, mes ISO sont régulièrement élevés. Attention, plus les ISO sont élevés, plus cela apportera du du grain ou du « bruit numérique ».
Ces 3 paramètres fonctionnent en triangle, car ensemble ils permettent d’aller trouver l’exposition voulue. En photographie sportive, l’utilisation de la rafale peut aussi être très utile, ainsi qu’une bonne connaissance de son matériel.

Karting de Magescq (1/125 – f/9 – 100 ISO)

Josh O’Neil, Canada Cup 2024 (1/400 – f/3.2 – 4000 ISO)
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Mon meilleur conseil: Pratique au maximum, fais des tests, cherche les limites de ton matériel et n’ai pas peur de faire des erreurs!
Et toi, tu vas suivre les Jeux Olympiques et les Paralympiques?